Voyage à Cuba
Publié : 28 nov. 2015 17:56
Un voyage à Cuba en mission de Coopération dans le cadre de l'association http://cubacoop.org/
Bien sur, j'ai voyagé en avion et mon activité sur place n'avait aucun lien avec le monde motard mais j'ai croisé un nombre incroyable de side-car MZ, JAWA et bien sûr Ural.
J'ai déjà publié quelques photos à chaud sur le forum EM au fur et à mesure des connections internet que je pouvais dégoter sur place mais une fois rentré, je vais prendre le temps de vous narrer ce voyage atypique.
Le contexte politique a renforcé mes impressions car le soir de mon arrivée à la Havane, j'apprenais l'horreur des attentats Parisiens.
Nous étions un groupe d'une quarantaine de Français représentant la dizaine de comités constituant l'association qui à pour objectif de financer des projets d'aménagements répondants aux besoins exprimés par les Cubains.
Ces projets sont très divers en qualité et en montants investis (assainissement, traitement des eaux, éducation, santé, culture, agriculture). Le principe est que les cubains expriment leurs besoins, chiffrent chaque projet, les projets sont validés par les instances gouvernementales et ensuite l'association identifie les projets qu'elle peut subventionner (à hauteur de 50%) en fonction des compétences, des moyens et des sponsors qu'elle peut trouver au travers du réseau des comités locaux.
L'objet du voyage qui est organisé chaque année par l'association est de faire le point sur les réalisations auxquelles nous avons contribué et de déterminer les priorités pour les futurs projets.
Nous sommes évidemment bien reçus par les autorités qui se mettent en quatre pour nous remercier mais néanmoins nous sommes logés comme les touristes dans les "casas particulars" et nous rencontrons directement les bénéficiaires de nos projets ainsi que le peuple cubain en dehors des réceptions officielles.
Avant de trier mes photos et de les poster, je tenais à vous faire part de mes impressions à chaud car mon retour dans mon pays "en guerre" me laisse un goût amer qui n'est pas uniquement dû au jet-lag.
L'ambiance Cubaine est vraiment particulière, au vu de l'infrastructure du pays on est dans un pays pauvre mais la misère n'existe pas car ils ont tous accès à la santé, à l'éducation, ils ont un toit et à manger.
Quand on se balade dans les rues de la Havane ou dans un village de campagne on est frappé par l'ambiance chaleureuse.
Tous le monde a la banane, la musique est partout et on croise régulièrement les écoliers qui sont habillés en uniforme de couleurs en fonction du niveau scolaire (bordeaux pour le primaire, ocre pour le collègue et bleu pour le lycée).
Dans les zones touristiques (La Havane, Trinidad, Varadero) il y a bien sûr plus de business car le tourisme est une ressource importante (3 millions de touristes actuellement, l'objectif est de 6 millions) il n'est pas évident de louer une voiture et de toutes façons rouler sur les routes cubaines demande une technique difficile à acquérir en 3 jours car les cubains roulent à l'indienne (à donf en évitant les trous, les vélos, les charrettes et en klaxonnant).
On a donc recours à la location de taxis de toutes sortes (vélo, charrette tirée par un cheval, taxi pour les touristes et taxi pour les cubains) je détaillerais plus loin le concept du Rikimbili qui est né à Santa Babara sur la base d'une Ural.
Un des trucs qui frappe au niveau du décors concerne l'absence de panneau publicitaire mais la présence de panneaux rappelant des slogans ou des valeurs. D'aucun y verront de la propagande mais pour ma part je n'y ai vu que des citations qui ont une valeur éducatives (du Che, de Fidel et surtout de José Marti).
Les comités de défense de la Révolution sont affichés dans tous les villages. Ici le mot REVOLUTION à un sens profond et l'avenir ne fait peur à personne, même si le blocus des US est loin d'être réglé et que ses conséquences sont visibles partout.
Un autre aspect qui m'a touché très fort c'est que partout où je me suis rendu la plupart des gens me saluait chaleureusement en m'appelant Fidel ou El Comandante (j'étais une sorte de sosie officiel à cause de ma barbe).
Ici les barbus représentent autre chose que le père noël ou les terroristes, ils représentent l'espoir d'un monde meilleurs, ça fait chaud au cœur.
Bien sur, j'ai voyagé en avion et mon activité sur place n'avait aucun lien avec le monde motard mais j'ai croisé un nombre incroyable de side-car MZ, JAWA et bien sûr Ural.
J'ai déjà publié quelques photos à chaud sur le forum EM au fur et à mesure des connections internet que je pouvais dégoter sur place mais une fois rentré, je vais prendre le temps de vous narrer ce voyage atypique.
Le contexte politique a renforcé mes impressions car le soir de mon arrivée à la Havane, j'apprenais l'horreur des attentats Parisiens.
Nous étions un groupe d'une quarantaine de Français représentant la dizaine de comités constituant l'association qui à pour objectif de financer des projets d'aménagements répondants aux besoins exprimés par les Cubains.
Ces projets sont très divers en qualité et en montants investis (assainissement, traitement des eaux, éducation, santé, culture, agriculture). Le principe est que les cubains expriment leurs besoins, chiffrent chaque projet, les projets sont validés par les instances gouvernementales et ensuite l'association identifie les projets qu'elle peut subventionner (à hauteur de 50%) en fonction des compétences, des moyens et des sponsors qu'elle peut trouver au travers du réseau des comités locaux.
L'objet du voyage qui est organisé chaque année par l'association est de faire le point sur les réalisations auxquelles nous avons contribué et de déterminer les priorités pour les futurs projets.
Nous sommes évidemment bien reçus par les autorités qui se mettent en quatre pour nous remercier mais néanmoins nous sommes logés comme les touristes dans les "casas particulars" et nous rencontrons directement les bénéficiaires de nos projets ainsi que le peuple cubain en dehors des réceptions officielles.
Avant de trier mes photos et de les poster, je tenais à vous faire part de mes impressions à chaud car mon retour dans mon pays "en guerre" me laisse un goût amer qui n'est pas uniquement dû au jet-lag.
L'ambiance Cubaine est vraiment particulière, au vu de l'infrastructure du pays on est dans un pays pauvre mais la misère n'existe pas car ils ont tous accès à la santé, à l'éducation, ils ont un toit et à manger.
Quand on se balade dans les rues de la Havane ou dans un village de campagne on est frappé par l'ambiance chaleureuse.
Tous le monde a la banane, la musique est partout et on croise régulièrement les écoliers qui sont habillés en uniforme de couleurs en fonction du niveau scolaire (bordeaux pour le primaire, ocre pour le collègue et bleu pour le lycée).
Dans les zones touristiques (La Havane, Trinidad, Varadero) il y a bien sûr plus de business car le tourisme est une ressource importante (3 millions de touristes actuellement, l'objectif est de 6 millions) il n'est pas évident de louer une voiture et de toutes façons rouler sur les routes cubaines demande une technique difficile à acquérir en 3 jours car les cubains roulent à l'indienne (à donf en évitant les trous, les vélos, les charrettes et en klaxonnant).
On a donc recours à la location de taxis de toutes sortes (vélo, charrette tirée par un cheval, taxi pour les touristes et taxi pour les cubains) je détaillerais plus loin le concept du Rikimbili qui est né à Santa Babara sur la base d'une Ural.
Un des trucs qui frappe au niveau du décors concerne l'absence de panneau publicitaire mais la présence de panneaux rappelant des slogans ou des valeurs. D'aucun y verront de la propagande mais pour ma part je n'y ai vu que des citations qui ont une valeur éducatives (du Che, de Fidel et surtout de José Marti).
Les comités de défense de la Révolution sont affichés dans tous les villages. Ici le mot REVOLUTION à un sens profond et l'avenir ne fait peur à personne, même si le blocus des US est loin d'être réglé et que ses conséquences sont visibles partout.
Un autre aspect qui m'a touché très fort c'est que partout où je me suis rendu la plupart des gens me saluait chaleureusement en m'appelant Fidel ou El Comandante (j'étais une sorte de sosie officiel à cause de ma barbe).
Ici les barbus représentent autre chose que le père noël ou les terroristes, ils représentent l'espoir d'un monde meilleurs, ça fait chaud au cœur.