Message
par lelouis » 16 déc. 2021 20:48
Bonsoir,
Voilà le point de vue des copains de Toulouse:
Millevaches 2021 Salut,
Voilà mon compte rendu de cette édition
Déjà, ça nous manquait puisque nous en avions été privé l’année dernière pour cause de pandémie
Les retrouvailles n’en ont été que plus sympas…
Vendredi matin et avec un moral d’acier « inoxydable », nous sommes partis de Toulouse sous une grosse pluie qui s’est estompée avant Brive. On pouvait même, à ce moment là, voir quelques brèves apparitions de ciel bleu.
Faute d’indication, on a loupé le traditionnel relais Calmos de la FFMC.
Première étape à Tulle pour faire les dernières courses et se restaurer.
Puis ça a recommencé à se gâter avec le froid et quelques averses de grésil et de neige mais rien sur la route.
Deuxième étape à Meymac pour contrôle des passes sanitaires, récupération des sésames et des goodies. Là, il y a déjà de la neige.
Plus que 15 bornes à faire mais il vient d’y avoir une grosse averse de neige et ça commence à glisser.
La DDE est à l’ouvrage mais le mal est déjà fait, grosse couche de neige fondue et quelques plaques de verglas.
Certains s’arrêtent pour chainer ou tyraper.
Premières gamelles et sorties de route. On croise 2 camions de pompiers sirènes allumées.
Olga ne me parle plus et j’ai le moral au niveau de mes bottes.
Après presque 1 heure pour faire ces 15 bornes, on arrive à l’embranchement du nouveau bivouac. Oui, parce que cette année on a changé de pré. Faut dire que 3000 motards et leur moto ça te ravage une pâture au fil des ans.
Et c’est là que ça se corse. Tout le monde est arrêté et j’aperçois un long serpent de motos qui grimpe sur une piste forestière couverte de neige sur environ 1 km.
La route d'accés carrossable a été laissée libre pour la circulation des véhicules d'urgence
J’en profite pour tyraper ma roue arrière et ce fut une bonne idée.
On attendra 1 heure et demi avant de pouvoir avancer au compte-goutte.
Il fait déjà nuit depuis un moment quand je me vautre lamentablement sur un des derniers démarrages en côte. Les miennes de côtes s’en rappellent encore. Mais la moto n’a rien.
20 heures, enfin l’arrivée au bivouac.
Reste plus qu’à franchir un énorme bourbier de 100 mètres de long parsemé de quelques motos et side-cars.
Eh oui, le manitou en charge d'amener la paille s'est enlisé dans les champs.
Je décroche la remorque, je me lance et finis par m’embourber.
Quand je dis embourbé, tu descends de la moto sans béquiller puisqu’elle pose sur les pots.
J’appelle mon pote qui est déjà arrivé il y a quelques heures.
Grâce à lui et à quelques jeunes fougueux picards déjà bien émus, on a sorti la bécane.
Je l’ai lâchement abandonné sur le camp des jeunes. Je reviendrai plus tard pour leur payer un coup à boire
On a amené la remorque à la mano jusqu’au bivouac du pote. On a monté le nôtre à la frontale et là c’était cool. Il était 22h00 et il faisait -4°C et c’est là que nous a rejoint le fils de mon pote qui venait lui de Paris, respect !!!
En conclusion, c'est une des meilleures qu'on a connues. Super beau temps, du froid sec et de la neige.
Encore un grand merci à l’organisation, ses bénévoles et tous les services d’assistance et de secours déployés (pompiers, Sécurité civile, DDE et gendarmerie (bah ouais aussi)…)
De Tintin à Indiana Jones tous les Héros roulent en side-car.